Lima -> Huacachina

Debout à 6h00 car nous avons rendez-vous avec Luyo à 8h00 mais celui-ci n'arrivera qu'à 8h45. Achat au passage d'une recharge Movistar pour le téléphone de Claude au bout de la 3ème boutique et enfin arrivée chez Alamo.

On a l'impression d'arriver devant une prison : pas de pas-de-porte, des portes pleines métalliques et cadenacées de l'intérieur avec une sonnette pour se faire ouvrir la porte. Si nous avions été seules, je ne sais pas si nous aurions trouvé la sonnette...

Attente d'un petit ¼ d'heure et on s'occupe de nous. Pas de problème pour les deux contrats, seulement un problème de transmission pour le 2ème règlement de Claude sur sa visa et une augmentation de 50% du prix car le Pérou exige que l'on prenne l'assurance avec la location du véhicule, et les taxes de 18% qui ne sont pas indiquées au départ.

Tout cela nous prendra 2h00 mais nous avons hérité d'un surclassement : une voiture neuve ayant 152 kms : c'est une Suzuki Gran Vitara au lieu d'une Suzuki Jimmy.

Mais, là encore, les suprises ne sont pas terminées : la tablette de Claude fonctionne en GPS et cela va nous permettre de sortir de Lima sans encombre, ce qui n'est pas évident et n'est pas une mince affaire quand on sait comment ils conduisent, et mon co-équipier sera cette fois d'une aide super, ce qui est rarement le cas n'ayant pas le sens de l'orientation et confondant la gauche et la droite. La circulation est quelque peu dangereuse mais au bout de quelques kilomètres je suis rentrée dans le système...

Nous prendrons la Panamerican direction Ica avec 3 péages (11 + 11 + 3,50 soles) et, en cours de route, un petit arrêt « Police » qui voulait me verbaliser car je n'avais pas allumé mes feux de route sur la Panamerican (ce qui est obligatoire, a priori). Avec quelques mots et sourires, j'ai échappé au PV.

Après 350 kms dans la poussière de sable, car la route est un désert de dunes de sable parsemées de cultures de temps à autre, le tout avec un sentiment de chantier permanent et inachevé de maisons et de cabanes non terminées et non crépies. Une désolation en quelque sorte, sans oublier des tas d' immondices de plastiques et sacs poubelles.

Un petit écart de route à Ica pensant nous rendre à Huacachina, nous fera découvrir la misère des villages accrochés aux dunes de sable.

L'oasis de Huacachina par contre sera un havre de paix pour la nuit.

Nous dînerons à l'hôtel avec un Pisco Sour en apéro, un steak pour Claude et un poisson pour moi, le tout pour 100 soles.

Huacachina - Hôtel Suiza : 195 soles avec parking (3* très bien)