Quittons Ayacucho sous le soleil et sans aucune difficulté.
Au bout d'une heure environ, nous découvrons Huaraca, un village de pierres « bosque de piedra ». Les habitants se sont servis des pierres pour y adosser leurs habitations et font l'élevage de chevaux et de vaches. Il est à noter que, bien qu'ils aient l'électricité, ils vivent tout de même de façon primitive.
Après cet intermède, nous allons, comme cela devient habituel, parcourir une route splendide, en hauteur car nous passerons le col Abra Apacheta à 4 746 m.
Au détour d'un des nombreux virages, nous tomberons sur une curiosité géologique que nous n'avons pas su définir comme étant du calcaire ou du sel...
Arrivées dans un virage, Claude s'exclame : « des puyas » ! je fais marche arrière et là, à notre plus grande stupéfaction, nons nous trouvons en face d'une vingtaine de puyas, dont un en fleurs. Nous ne nous attendions pas à trouver cette plante dans cette partie du pays. Plante endémique, très rare, et ne se trouvant qu'à des endroits bien précis du pays. Même les péruviens ne la connaissent pas tous. C'est une plante qui ne fleurit qu'une fois dans sa vie, forme une hampe pouvant aller jusqu'à 12 m de haut, comporter environ 20 000 fleurs et meurt une fois la floraison terminée.
Arrivées sur l'altiplano, nous y resterons un bon moment en compagnie des alpagas, des lamas et des vigognes que nous sommes heureuses de revoir.
Le temps se couvre, des nuages noirs se forment et nous aurons même droit à une averse de neige fondue.
Puis la descente se fera vers Pisco et nous serons étonnées de trouver une telle sécheresse. Pas un seul arbre ou arbrisseau sur les flancs des montagnes, seulement de la vigne (Pisco oblige!) dans la vallée.
Un petit arrêt sur le site de Tambo Colorado en fin d'après-midi avant d'arrivée à Paracas au bord de la mer, notre point de chute pour trois jours.
Paracas : Hôtel Santa Maria 2* bien – 100 soles (le patron parle français)
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